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Collectioneuse d'instants parfaits

13 décembre 2008

Enfin moi j'dis ça, j'dis rien hein

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1 décembre 2008

Grott-esque

Je glisse, je glisse, à l’intérieur. Au dehors aussi, il faut croire, on ne me rattache à rien, à personne. C’est à peine si je parviens a me maintenir entière. C’est froid, poli, usé par le temps, par l’eau. L’eau des pluies, les pluies qu’il tombe sans arrêt, par ici. Les pluies qui s’déversent en torrents, du haut des montagnes, qui serpentent le long de ma colonne vertébrale, qui roulent entre mes fesses, qui s’écrasent au sol dans un fracas pour moi seul insupportable. Je sens les gouttes, qui coulent, froides, lentes, qui roulent, sur ma nuque, sur mon dos. Je les sens hésiter, tendre, pendre, arriver entre mes deux jambes. Choisir la chute, le décollement, lent, long, insoutenable. La chute en silence, et l’écrasement, le rebond sur le sol, l’implacable mort. Pourquoi pleure t il dans mon dos nu ?

Je me sens morte, ou plutôt, sans vie, comme une pierre, une grotte. Quelque chose qui a toujours été la, et qui sera encore la, égal ou presque. Une grotte lissée, froide, humide. Une pierre douce, de l’eau dans des bassins, limpide. Un calme impérial. Et voila, voila, cet homme, qui entre, qui vient, se poser a même la pierre fraiche, troubler le silence, mélanger ses larmes à l’eau dormante. Ses larmes qui tombent, une à une, se suivent, et creusent, imperceptiblement les murs, le sol, de nouveaux caniveaux, de nouveaux canaux, des mini fleuves grondant de sentiments. Et la caverne prend vie, soudainement. Résonne. Pourquoi pleure t il contre la pierre nue ?

28 novembre 2008

"Ils marchent en pack de 6 comme de chicken nuggets"

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26 novembre 2008

Ecrire a quelqu'un qui n'existe pas

... Des choses qui semblent vouloir faire la vie plus belles, même on ne les veut pas (tout a fait)

  • une lampe lapin kitchou

lapin

  • Le collier appareil photo

    photo

  • Un n'habit de chez quelques coquelicots

  • Le cahier d'idée folles et saugrenues

cahier


  • Le bouquin avec la couverture en fausse fourrure, pour lire en s'rechauffant, l'hiver

  • Une petite culotte de superman  pour  affronter les jours de pluie

culotte

  • Les beaux collant vert à clignotants

(p'tain les poulettes, j'sais pas ce que j'ai en ce moment,mais plus j'me relis, plus j'ai l'impression quj'deviens une fille! (hiiih) . Le bleu ciel, les ptits pois et les lapins, en plus, ça fait un chouilla enfantin ^^)

(Et j'ai hâte, j'ai hâte de faire les notres, les votres!)

9 novembre 2008

Pores.

Elle respirait fort la joie de vivre.
Un peu trop fort, à vrai dire, je crois qu'elle était enrhumée.


poppins

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3 novembre 2008

Des folichoneries, cornichon

Des bonds, des rebonds. Sinon j'apprends les noms, les noms qui s'compte, les noms qu'on dénombre, et ceux qui disent non. J'ai r'lu l'histoire de l'ère du nylon, et la j'suis dans une histoire pleine de radiation, ou l'héroïne porte un prénom, comme l'arme, du même nom. C'lui qui m'souleve parfois des émotions.

Bon, retournons aux révisions!

Rond

26 octobre 2008

L'âme en chantier

(ouh qu'c'est pompeux!)

22 octobre 2008

Exercice

 Tu vas trouver cette lettre un peu impromptue. J'ai l'impression de faire une sottise, mais allons, je me suis lancée. Tu ne me connais pas, ou pour ainsi dire, si peu. Je sens bien que cette tentative tend vers l'abscons. Si je viens, ainsi, entrechoquer ma vie a la tienne, si j'ai cette audace de croire que tu daigneras me lire, c'est que j'ai le sentiment que nous avons beaucoup à nous dire.

Certes, nous ne nous sommes jamais que croiser, silhouettes incongrues glissant mollement, au détour d'un escalier, dans cette faculté de lettre, emplie de mornes et silencieux gens. Et toi, évidemment, c'est un peu niais, un peu facile, Toi, donc, en exergue, en avant , au devant de toute cette foule sans âme.

C'est une image surannée, usitée, de percevoir rayonnante une âme au devant d'un amas gluant et poisseux formé d'autres. Trouver l'exception. Mais ton regard. Ta façon, ta façon d'exister, d'exister plus que de se contenter d'être. Ton regard qui ulule, sussure, tonitruant pour qui veut, qui sait le voir, silencieux aux yeux de tout ces autres, ces aveugles, ces cécités turgescentes accrochées a des corps, excroissances polluées crachant leurs phrases inarticulées, pensées préfabriquées, remâchées, rabâchées, revomies.
Mais toi, mais toi. Rah! Que ne puis-je m'avancer à fusionner nos deux pronoms informes, formels,pour prononcer un 'nous', libérateur, réparateur.
Je bouillonne de n'oser te décrire ce que mon imagination défile contre ma raison. Nous, nous, nous deux, comme cela sonne mélodieux, un rien sirupeux,peut être, mais allons, Nous, exultai-je, fouillant, combinant les mots, le temps, nos corps, les objets, tout ce qui peut être matière à création. Se créer un univers à notre mesure, géant et modulable. Courir après une poésie, une poésie de l'abstris.

17 octobre 2008

La lettre oxymorique, cinquieme du nom.

J'sonne cloche. J'sonne faux. J'ai du mal a m'accorder, avec moi même. La symphonie des sens, orchestrée par une résonance de rires, à des moments incongrus, à des moments impromptus, d'instants pris aux vols d'autre vie, dans d'autres endroits, dans d'autres opéras.

Le corps mélodique.

Soudainement dépossédées de mes mots, de mes beautés exaltées de quotidien, réinventées , réarrangées. L'infaillibilité de la redondance. Les chocs de la vie contre nos sens, contre nos corps, qui font rejaillir, revomir, ces flopées de mots, ces mélopées, si souvent chantées, cet air de deja vu, deja entendu. S'extraire, alors. Par la crise, par l'immobilité, par les rires, par une identité affirmée.

Faut il se réinventer?


Les belles idées, celles qui m'étaient propres, celles où la raison faisait la tronche aux préjugés, toujours trop abstraites pour être entièrement domptées, toujours trop parfaites pour être spontanées.

Et ce problème qui revient, sans cesse. Mon petit boomerang. Bang, bang. Pourquoi ne jamais rien revendiquer, et se laisser de cote? La gentillesse et l'identité. Le ravalement et les mots qui tournent en ronds. L'explication et les reproches. La raison et les envies. Pourquoi avant oui et maintenant non. Pourquoi le temps. Pourquoi les réclamations. Les attentes et la liberté. 

J'vous le developperai sur des kilometres, et ça n'avancera
it pas d'un iota.

8 octobre 2008

Craquent les feuilles mortes, brulent les feux de boiis

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Encore, encoore, wooo hooh hoooh hooo, wohohohoohoohoooo
(vazy arrete elles vont se chauffer, elles vont redemarrer :)

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